Qui sommes nous?

  1. Les Scouts et Guides de France
  2. Les Compagnons
  3. Nous

Les Scouts et Guides de France

L'histoire du scoutisme en quelques lignes

Le scoutisme a fait ses premiers pas au cours de la seconde guerre des Boers (Afrique du Sud, 1899-1902). Le commandant Robert Baden-Powell avait pour mission de sauver la ville de Mafeking, assiégée depuis 217 jours par des troupes de colons hollandais (les Boers). Il utilisa les jeunes de la ville pour transmettre des messages à pied ou à vélo, comme observateurs, sentinelles ou encore comme éclaireurs. Avec la libération de la ville, le désormais major-général Baden-Powell prouve que des jeunes sont tout à fait capables de mener à bien une mission, pourvu qu'on leur fasse confiance. Il publie ses observations sous le nom de "scouting" dans un petit livret destiné aux militaires, appelé Aids to scouting. A son retour en Angleterre, Baden-Powell constate que Aids to scouting a un immense succès auprès des jeunes garçons et est utilisé par les éducateurs. Marqué par la jeunesse britannique des quartiers désoeuvrés, il décide de mettre en pratique les tactiques apprises à la guerre au service des jeunes garçons, dans une optique de paix.

En 1907, alors âgé de 50 ans, il organise un camp de quinze jours avec une vingtaine de "boys" issus de différentes classes sociales, sur l'île de Brownsea. Il y teste ses idées d'éducation par le jeu, d'indépendance et de confiance. Il publie alors un livre destiné aux jeunes, intitulé Scouting for boys. Baden-Powell pensait que ce livre pourrait donner des idées aux jeunes pour se regrouper en organisations. Ce fut le cas: les premières patrouilles furent crées et Baden-Powell reçut de nombreuses demandes d'aide. Il les encouragea, et le développement du scoutisme commença en Angleterre avec la création de scouts marins, des scouts de l'air et d'autres unités. Baden-Powell ne pouvant plus conseiller personnellement chaque jeune qui lui demandait de l'aide, il décida de mettre en place une formation des adultes pour l'encadrement. En 1919, Gilwell Park près de Londres est acheté afin d'être utilisé comme camp et site d'entraînement pour les adultes. Le mouvement scout rassemble aujourd'hui plus de 28.000.000 jeunes à travers le monde. Le 1er juillet, nous fêterons le centième anniversaire de la création du scoutisme. Des manifestations seront organisées partout dans le monde.

Le mouvement scout prend un nom différent dans chaque pays, et il peut même être divisé en plusieurs branches. C'est le cas des Scouts et Guides de France (catholiques). Ce mouvement appartient à la Fédération du Scoutisme français, qui réunit aussi les Eclaireurs de France (laïques), les Eclaireurs unionistes (protestants), les Eclaireurs israélites et les Scouts musulmans. Il existe une deuxième organisation scoute en France: la Conférence française du scoutisme, qui réunit les Scouts d'Europe, la Fédération des éclaireuses et éclaireurs, et les Eclaireurs neutres. Les Scouts Unitaires de France sont issus d'un mouvement indépendant.

Le fonctionnement des Scouts et Guides de France

Le mouvement SGdF existe depuis 2004, date de la fusion des mouvements Scouts de France et Guides de France. Les Scouts et Guides de France sont répartis par tranches d'âge: 8-11 ans: Louveteaux pour les garçons, Jeannettes pour les filles; 12-14 ans: Scouts et Guides; 15-17 ans: Pionniers et Caravelles; 17-20 ans: Compagnons et Jeunes en Marche (JEM). Les Louveteaux, Scouts, Pionniers sont généralement réservés aux garçons, mais ils peuvent accueillir des filles (cela avait surtout lieu quand les deux mouvements n'étaient pas unifiés et qu'il n'y avait d'unité Guide dans la paroisse). Cependant, il est plus habituel de rencontrer des équipes Compagnons mixtes. Chaque unité est encadrée par des chefs, sauf les Compagnons et les Jems, qui sont accompagnés par un "Animateur Relais" ou un "Animateur JEM".


En savoir plus sur le mouvement SGdF


Etre scout, ça veut dire quoi?

Etre scout, c'est d'abord adhérer à un mouvement, faire partie d'un groupe, d'une unité et d'une équipe.
Etre scout, c'est vivre selon la loi.
Etre scout, c'est apprendre à se respecter soi même, mais aussi à respecter les autres, les chefs, les amis, les scouts et ceux qui ne le sont pas, à les connaitre, à dépasser les frontières de l'apparence extérieure et du préjugé.
Etre scout, c'est chaque année faire un camp, des week ends, vivre dans la nature, en l'utilisant, mais surtout en la respectant.
Etre scout, c'est accepter que Dieu fasse route avec nous, accepter son soutien, et le rencontrer régulièrement.
Etre scout, c'est marcher ensemble, construire un projet commun, auquel chacun participe activement et volontairement.
Etre scout, c'est aussi se débrouiller avec les moyens du bord.
Etre scout, c'est partager des souvenirs inoubliables.
Etre scout, c'est être solidaire, et sûrement pas solitaire.
Etre scout, c'est être toujours prêt!

Le scoutisme, quand on l'a dans la peau, on ne peut plus s'en défaire.
Le scoutisme, plus qu'un état d'esprit, un mode de vie!
Le scoutisme, l'autre école de la Vie!

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Les Compagnons

Qu'est ce que c'est?

Les Compagnons regroupent des équipes de jeunes âgés de 17 à 20 ans, appelées Relais. Chaque relais est composé de quatre à sept jeunes et est accompagné par un Anirel (Animateur Relais). Les Compagnons sont repérables parmi tous les scouts: cherchez les chemises vertes!
Les 'Compas' s'engagent à mener un projet humanitaire sur trois ans. La première année est consacrée à la formation de l'équipe, au bon développement de l'ambiance, et à l'élaboration d'un projet. Au cours de la deuxième année, le relais rédige un dossier et cherche des fonds. C'est à l'été de cette même année qu'il part en mission. La troisième année est un temps de témoignage, auprès des jeunes, au sein d'associations, et dans les entreprises qui ont apporté leur soutien. Pour vous exposer plus en détails le fonctionnement des compagnons, nous vous avons mis ci-dessous un extrait du "Bulletin Officiel" :

<< Les compagnons appartiennent à une unité : le relais, qui est un lieu d’échanges, d’approfondissement, de débats (soirées découverte), de partage d’expériences. Ils peuvent aussi organiser des actions communes. Mais c’est en équipe que les compagnons vivent des projets et qu’ils font l’expérience des relations d’adulte à adulte.

Les trois temps

Les 4 critères du projet compagnon

Tout projet compagnon doit contenir ces 4 dimensions à équilibrer :

Etre compagnon, ça veut dire quoi?

Compagnon, la vie t’appelle, défie-là!
En ancrant nos expériences dans le présent, nous désirons donner un sens à notre vie.
Héritiers de liberté, nous voulons tracer notre propre route, poussés par la force de nos rêves.

Compagnon, ton corps est précieux, préserve-le!
En affirmant que l’essentiel est au-delà des apparences, nous désirons respecter le corps qui nous a été donné.
L’expression et la rencontre se vivent par tous nos sens, nous voulons prendre soin de notre corps qui révèle ce que nous sommes.

Compagnon, la rencontre enrichit, ose-la!
En établissant nos relations sur la sincérité et le dialogue, nous désirons grandir en équipe avec nos identités et nos différences, autour de projets communs.
Nous voulons vivre le service comme un appel à la fraternité et au partage.

Compagnon, le monde t’invite, réponds-lui!
En cherchant à comprendre les enjeux politiques, économiques et sociaux, nous désirons nous engager en toute conscience.
Notre terre est malmenée, nous souhaitons agir aujourd’hui pour demain.

Compagnon, la foi se vit, fête-la!
En célébrant avec d’autres le chemin parcouru, nous cherchons à rejoindre le Christ et à vivre pleinement nos engagements.
De doutes en questions, nous souhaitons partager nos convictions avec d’autres dans un esprit d’ouverture.
Nous acceptons de nous laisser surprendre par Jésus-Christ qui nous rejoint sur la route de nos projets, de nos rencontres et de nos fêtes.

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Nous

Notre relais

Il est composé de cinq personnes: deux anciens pionniers de Saint Pierre de Neuilly, Cyril et Xavier, et trois anciennes Caravelles de Notre-Dame de l'Assomption (Paris 16è), Marie, Maureen et Charlotte. Nous avons (au moment de la création du site) entre 16 ans 1/2 et 18 ans, mais nous aurons tous 18 ans pour partir. Nous avons tous plusieurs années de scoutisme derrière nous, et l'envie de nous engager à nouveau, mais dans un projet que nous construisons nous-mêmes. Heureusement, Charles est là pour nous aider et nous remettre dans le bon chemin quand on commence à partir un peu de travers! Charles? C'est notre anirel! Il était l'année dernière chef pionnier à Saint Pierre de Neuilly et a décidé en début d'année de se lancer dans l'inconnu (puisqu'il n'y avait pas de relais compagnon les années précédentes à St Pierre)! Mais il s'y prend comme un chef (sans aucun jeu de mots! ;) )! Nous le remercions pour tout le temps qu'il nous consacre!
Notre relais est le fruit d'un jumelage entre deux paroisses: Saint Pierre de Neuilly et Notre-Dame de l'Assomption. Nous nous sommes rencontrés avant de commencer notre projet, lors d'une journée de groupe au mois de mai 2006 à St Pierre pour certains, au début de l'année scolaire pour d'autres.

Notre charte

Afin d'éviter les discordances dans notre vie en communauté, nous acceptons les règles de vie suivantes:
1) Au cours de la mise en place du projet

2) A Madagascar

Les routes du monde sont route des Compagnons
Les routes de l'homme sont route de Compagnons
Homme et femme sont vocation des Compagnons
Service des autres est chef d'oeuvre des Compagnons
Christ est Compagnon de route des Compagnons
Le partage du pain donne leur nom aux Compagnons
Le partage des équipes donne leur visage aux Compagnons
Le partage des Béatitudes donne leur marche aux Compagnons
Chemin de pauvreté est richesse des Compagnons
Chemin de douceur est violence des Compagnons
Chemin de justice est lutte des Compagnons
Chemin de contradiction est foi des Compagnons

3) Au retour de Madagascar

Nous nous engageons aussi à faire de notre mieux dans notre vie scoute et dans nos vies quotidiennes pour:

Pour mener à bien notre projet, nous nous engageons de plus à:

(Lue et approuvée par toute l'équipe, le 3 février 2007)